Sondage sur les conditions de travail dans les vignes du Médoc.
Madame, Monsieur,
Dans le cadre d’un projet à long terme, je propose aux travailleurs des vignes du Médoc ( permanents et saisonniers) de répondre au sondage ci-dessous.
Les chefs de culture, directeurs, managers, employeurs, sont également invités à noter les conditions de travail de leur main d’oeuvre et sur le Médoc en général.
Pour toute réponse anonymat garantit. Il n’y a aucun intérêt à citer un nom quel qu’il soit, le but étant d’ obtenir suffisamment de réponses afin que le résultat soit représentatif d’un côté comme de l’autre.
A faire circuler autour de vous, auprès de vos contacts travailleurs des vignes sur le Médoc.
Merci à tous de votre contribution !
Attention réservé aux travailleurs des vignes du Médoc, svp préciser si vous êtes travailleur permanent ou saisonnier, ou si vous êtes supérieur hiérarchique et dans ce cas préciser la note pour vos travailleurs et celle pour le Médoc en général.
Sondage
twHm
Bonjour mesdames
Tout d’abord je salut votre engagement qui est à respecter.
Le code du travail reste un élément de protection de la santé des salariés.
Les Articles L4121-1,2,3,4,5 précisent les obligations des employeurs en matière de protection de la santé au travail des salariés.
L’Article L4121-2
Modifié par LOI n°2016-1088 du 8 août 2016 – art. 5
L’employeur met en œuvre les mesures prévues à l’article L. 4121-1 sur le fondement des principes généraux de prévention suivants :
1° Éviter les risques ;
2° Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
3° Combattre les risques à la source ;
4° Adapter le travail à l’homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ;
5° Tenir compte de l’état d’évolution de la technique ;
6° Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ;
7° Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants, notamment les risques liés au harcèlement moral et au harcèlement sexuel, tels qu’ils sont définis aux articles L. 1152-1 et L. 1153-1, ainsi que ceux liés aux agissements sexistes définis à l’article L. 1142-2-1 ;
8° Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle ;
9° Donner les instructions appropriées aux travailleurs.
Oui la santé des salariés n’a pas de prix mais a un coût, c’est ce coût que les employeurs ne digèrent pas. Dans les principes généraux de prévention, le premier est idéal, le dernier reste léger dans son objectif. La possibilité est donc offerte aux employeurs de continuer d’exposer les salariés aux produits cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques.
Dans votre corporations ce sont les mêmes qui créent un label HVE pour ne pas adhérer au label bio. Je suis un salarié du nucléaire.
Pour finir la réglementation du travail a été changée, Les CE et CHSCT ont disparu au profit d’un CSE unique n’ayant plus qu’une commission sécurité sans moyen maintenant. L’époque n’est donc plus à la préservation de la santé physique et mentale des salariés.
Je pense respectueusement que vous devriez vous rapprocher de l’association Henri-Pézerat et donc de madame Annie Thébaud-Mony
https://blogs.mediapart.fr/annie-thebaud-mony/blog
Notre Général De Gaulle disait que pour enterrer un problème il fallait créer une commission chargée de la problématique.
Sincèrement et respectueusement vôtre, bien cordialement
POIRET Francis
Retraité et saisonnier depuis
5/10
Parce que j’ai une passion pour cette garce de vigne mais je m’y suis cassé le dos et la penibilité n’est pas rémunérée en gros salaire de misère. Quand aux patrons, beaucoup de mauvais et peu de bons
Travailleur permanent 7/10
Note de 7